10 juillet De la chambre 219 de Mermoz à la suite 102 hôtel Tabya à Nouadhibou

Bonsoir,

Article depuis la mitique et très poussiéreuse ... Nouadhibou, où nous sommes bloqués  a cause de divers problèmes qui nous sont arrivé  ce jour.

Mais avant de vous donner la liste des problèmes, on commence par la soirée d’hier qui fut classique : resto dodo, et je dois dire que l'hôtel de la poste et la ville de Saint Louis sont vraiment sympa. La météo ce matin était clémente, nous avons pu partir sur Nouadhibou. A propos, un grand merci a nos amis, le pompier Bey de Saint Louis qui nous a fait de taxi et au chef tour Hassan Coll qui est venu au travail même si c’était dimanche. Départ avec 25 nœuds de vent pleine face. Piero était aux commandes. La visibilité était moyenne, mais nous avons obtenu une clairance vfr spécial qui nous a permis de continuer le vol. Après 3 heures et 40 minutes nous sommes arrivés en Mauritanie, avec 2000 pieds de visi et 30 nœuds de vent ... Atterrissage avec procédure ifr parfaite. Maintenant je peux commencer la liste des emmerdes ....

1 15 bonnes minutes d’attente au point sierra à Nouadhibou a cause du trafic

2 le contrôleur nous fait parquer derrière un gros porteur qui était entrain d’embarquer des passagers, résultat après 5 minutés il nous demande de nous déplacer et le moteur ne veut plus démarrer, nous avons risqué de nous faire ramasse par les réacteurs... Et après décollage du 737 nous avons donc dù déplacer à la main notre tytpb

3. Piero va  chercher l’ essence et moi je vérifie la batterie. Après une 10 de minutes Piero n était pas de retour et la tour me contacte pour avoir le numéro de l’autorisation d’atterrissage et je leur donne pour la énième fois. Après une autre bonne demi heure Piero arrive tout préoccupé et il me fait part du fait que notre autorisation est seulement valable pour le survol ... Donc amande et gros problème. Résultat nous sommes convoqués par les autorités de l’ aéroport, nous leur faisons voir nos papiers et ho ! surprise l’ Anac nous demande de payer une amande de 1300 euro.  Piero sort tout son charme et réussi a convaincre le représentant de l Anac, qui appelle le dga. Après concertation, ils nous font une grosse remise en nous annulant l’amande. Restait les problèmes d'essence et de la batterie. Impossible ici de sortir pour chercher du super, à la fin nous avons du acheter de l’ avgas au prix fort comme en Europe; côté batterie je suis aller à l atelier technique pour la recharger.

Après une autre bonne heure et demi et tous les papiers pour repartir  ok, y compris un rapport et une lettre d’ excuse au directeur de l Anac mauritanienne pour avoir atterrie sans autorisation, nouvelle essaie avec la batterie chargée a bloc et rien... On a donc demandé aux pompiers de l Asecna de venir avec la flyco pour démarrer avec le câble et rebelote…… rien ce passe.

On a donc commence à démonter les capots pour chercher de comprendre d’ou le problème venait ; par chance, il y avait des espagnols de la garde civile avec un hélicoptère et ils ont appeler leur mécanicien qui nous a aidé à comprendre : le relai de la batterie qui était hs donc impossible de faire partir le moteur sans le by passe. Après remontage des capots le rdv était fixe au lendemain.

4 nous n’avons pas de Visa pour la sortie de l’aéroport, mais après avoir passé toute l’ après midi ici : tout le monde nous connaissait et un policier nous a accompagné dans cet  hôtel situé a seulement 300 mètres de l’ aéroport, même si, le commissaire a gardé nos passeports pour être sur de notre retour ( il avait oublié que notre avion était au sol ???)

Au repas pas de choix : sole et frites, pas d’alcool ni de bière, même si je pense que nous les avions bien mérité !!!!!

5 j ai oublié…. aucun roaming marche ici ni celui du Togo, ni celui du Benin, ni celui d’ Italie et le Turaya ne prend pas bien la ligne... Internet : oublions ...  Et j ai très mal au dos ...

 On doit remercier le directeur général adjoint de l‘ anac mauritanienne et son représentant M. Mohamed Zouinen qui ont été vraiment gentils et disponibles, le commissaire, les policiers, et les pompiers avec leur chef qui jusqu’ à la fin au coucher du soleil, ont cherché de nous aider !! Hélas nous sommes encore ici jusqu’ à demain matin..